Les erreurs mentales les plus courantes en course (et comment les éviter)
- Loïc Capitaine
- 27 avr.
- 3 min de lecture
Tu t’es déjà surpris à abandonner mentalement bien avant que ton corps ne lâche ? À douter de toi alors que tu t’étais pourtant bien préparé ? Si oui, sache que tu n’es pas seul(e).
La préparation mentale est aujourd’hui un levier indispensable pour atteindre son potentiel complet en course, qu’on soit amateur ou compétiteur. Comprendre les erreurs mentales classiques, c’est déjà poser la première pierre vers une progression durable. 🚀
Dans cet article, découvre les pièges mentaux les plus fréquents en course… et surtout, comment les éviter grâce à des stratégies efficaces et simples à intégrer dans ton entraînement.

Erreur #1 : Se focaliser uniquement sur la douleur ou la fatigue
Utilise la focalisation externe : concentre-toi sur l’environnement (le paysage, la respiration, la régularité de tes pas) pour détourner ton attention de la douleur.
Fractionne ton effort mentalement : « Jusqu’à l’arbre », « Jusqu’à ce virage » — segmenter la course rend l’effort plus abordable.
Erreur #2 : Se laisser submerger par les pensées négatives
« Je n’y arriverai pas », « Je suis nul », « C’est trop dur »… Ces petites phrases intérieures sapent la motivation et grignotent l’énergie mentale.
🔬 Le saviez-tu ?
Un dialogue interne négatif augmente l’anxiété, réduit la capacité à persévérer et diminue les performances (Tod et al., 2011).
🎯 Comment l’éviter ?
Travaille ton auto-dialogue : remplace chaque pensée négative par une phrase positive réaliste (« Je suis fatigué, mais je suis capable d’avancer »).
Prépare tes mantras personnels : des phrases courtes et puissantes à répéter dans les moments durs (« Calme et solide », « Chaque pas me rapproche »).
Erreur #3 : Avoir des objectifs irréalistes ou flous
Définis un objectif principal clair (exemple : « terminer en moins de 5h ») et des sous-objectifs secondaires (par exemple : « garder une allure constante jusqu’au 20e km »).
Accepte l’adaptabilité : en course, adapte ton plan en fonction de tes sensations sans considérer cela comme un échec.

Erreur #4 : Sous-estimer l’impact de la préparation mentale
Beaucoup de sportifs pensent que travailler le mental est secondaire par rapport à l’entraînement physique. C’est une erreur majeure.
💬 À retenir :
Le mental est comme un muscle : il se renforce avec de l’entraînement spécifique.
Un athlète préparé mentalement gère mieux les imprévus, reste plus concentré et performe de manière plus régulière.
🎯 Comment y remédier ?
Intègre des séances de préparation mentale dans ton plan d’entraînement : visualisation, cohérence cardiaque, auto-dialogue positif.
Travaille ton mental AVANT d’en avoir besoin : ne pas attendre de craquer en course pour s’y mettre.
Ne laisse pas ton mental te freiner, fais-en ton allié !
La préparation mentale n’est pas un plus : c’est une arme secrète pour aller plus loin, plus sereinement et avec plus de plaisir en course.
✅ En évitant ces erreurs, tu poses les bases d’un mental solide.
✅ En t’entraînant aussi mentalement, tu gagnes un avantage décisif sur toi-même… et sur la distance.
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